Galerie des corsaires

Valérie Escoubet aime l’illustration de mode, le street-art, la photographie et le dessin. C’est donc naturellement que ces centres d’intérêt transparaissent dans sa peinture. Ainsi, à l’origine de ses oeuvres, il y a toujours une ou plusieurs photos dont elle s’inspire pour capter un instant T, une expression, une émotion ou un mouvement. La plupart du temps, le choix du « noir et blanc » pour les personnages s’impose, ainsi que la peinture à l’huile qui lui assure un rendu et un réalisme incomparables. Ses sujets sont ensuite mis en valeur par des fonds très colorés sortis tout droit de son imagination au fur et à mesure de l’exécution du tableau. Techniquement, la peinture acrylique agrémentée parfois de collages d’extraits d’affiches et de journaux confère aux fonds le pep’s et la modernité qu’elle recherche.

Julie Espiau quitte complètement les pinceaux, pour repasser à la terre qu’elle avait un peu étudiée aux Beaux Arts… La terre lui a apporté l’apaisement, la sensualité du toucher. Puis, elle décide d’orienter son travail tout particulièrement sur les corps féminins voluptueux mis en exergue par les vides. Elle obtient le prix Artoulouse en 2017 en céramique contemporaine. Elle peut enfin se consacrer à son art avec plus de facilité. Et s’installe avec sa famille sur la côte basco-landaise où elle rénove une maison afin de créer son atelier à Ondres. Depuis près d’un an, elle se consacre donc à travailler sur une série de Naïades, travaillant sur les attitudes et émotions féminines mises en exergue par une opposition des vides et des pleins, des courbes et des lignes. Elle a néanmoins un nouveau projet parallèle en peinture complémentaire à sa démarche et l’ouverture de son atelier au printemps lui permettra de transmettre sa passion pour l’art tant en peinture qu’en sculpture.