Galerie des corsaires

CLAIRE LACAVE PEINTURES & JEAN-LOUIS ROUX SCULPTURES

Dans les années 80, Claire Lacave suit des cours du soir des beaux-arts de Toulouse et elle renoue avec la peinture (il y a 4 ans) au sein de l’association « l’enfance de l’art » de Bayonne, formée par Daniela Maitia. Portée par une énergie naturelle et spontanée, elle trouve son inspiration dans l'histoire de l'art ou dans la photographie qui sont des supports avec lesquels elle aime jouer en proposant une interprétation très personnelle. Sa technique de prédilection est l'acrylique séchant rapidement, car fondamentalement, elle travaille avec vivacité et rapidité. Elle expérimente différents médiums pour travailler en empâtement ou en glacis, ce qui donnent à ses peintures une patine particulière. Pas de repentir, elle est engagée et affirme jusqu'à l'aboutissement son dessin direct. Et c'est de cette manière aussi qu’elle s’engage dans la couleur. C'est une main activée par ce tremblement intérieur que procure la création, qui donne vie aux portraits dans les regards desquels on devine sa part d'humanité.

Claire partage avec générosité ce qui l'anime, la figure humaine comme un miroir.

Né à Paris, en 1960, Jean-Louis Roux grandi tous les étés de son enfance et de son adolescence à Ustaritz dans une famille d’agriculteur basque à laquelle il doit l’amour de l’agriculture, de la liberté et le goût de la nature. La sculpture est pour lui la suite normale de son apprentissage en menuiserie durant son compagnonnage.

L’ornement des œuvres architecturales et des œuvres de menuiserie ont toujours retenu son intérêt au sens qu’elles expriment une identité culturelle collective ou individuelle. Après une carrière à développer des systèmes de formation, il se forme à la sculpture sur bois à l’École Supérieure d’art Pays basque de la ville de Bayonne durant 3 années. Sa méthode de travail repose sur les émotions. Elles guident sa création par l’expression d’une idée, d’une émotion, de l’expression d’un volume. Son inspiration est propre à sa propre histoire lorsque il rencontre GAUDI à Barcelone et ses sculptures des soldats de la façade de la passion de Joseph Maria Subirachs, Botero et ses personnages en rondeurs, les sculpteurs maoris pour leur sculpture identitaire et en particulier Rex HOMAN avec ses lignes extraordinaires de complexités. Il utilise trois formes d’outils : le crayon noir pour ses croquis, la terre pour une première ébauche et une trousse de gouges pour travailler la matière.

Le sens donné à son travail trouve toute son expression au travers de la matérialisation et la représentation spatiale de l’œuvre qu’il sculpte pour lui donner une représentation physique contextualisant la matière travaillée.